La communication interculturelle et la résolution des conflits dans la SID

Nouvelles août 18, 2021

« Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » Colossiens 3 : 12 (LSG)

On trouve à travers la Bible, à maintes reprises, l’importance de la résolution des conflits et de la réconciliation (Lé. 19 : 18 ; Pr. 16 : 7 ; Mt. 5 : 9 ; Lu. 17 : 3, 4 ; Ro. 12 : 17–21 ; et Ep. 4 : 26, pour en nommer quelques-uns). Pourtant, à cause de notre nature pécheresse, le conflit peut facilement causer une séparation, non seulement dans nos familles et dans nos amitiés mais dans l’église également.

On constate que c’est particulièrement valable dans les régions du monde qui ont historiquement vécu plus de trouble et d’instabilité que d’autres. Lorsqu’on considère la région englobée par la Division du Sud de l’Afrique et de l’Océan Indien (SID), on trouve une région du monde qui a été tendue par des troubles au cours des années. On pense expressément d’apartheid et de la ségrégation raciale qui existaient aussi récemment qu’au début des 1990s dans l’Afrique du Sud et dans la Namibie. Nous pensons à la crise humanitaire courante en Angola – le résultat de longues années de guerre ; nous pensons aux troubles politiques qui ont rongé Zimbabwe tout au long des années 2010s, sans parler des questions relatives aux droits de l’homme et aux catastrophes naturelles ressenties par presque tous les pays dans la SID à un moment ou à un autre. Bien que la SID couvre une région tumultueuse du monde et elle est la Division la plus récente de l’Église Adventiste du Septième Jour, une chose est claire : c’est une région du monde où la bonne nouvelle de l’évangile –et la paix que Jésus seul peut donner– est indispensable.

Information sur la Division

L’Étude Global de Membres d’Église 2017-2018 (GCMS 2017-2018) a été conduite de la part du Bureau des Archives, Statistiques et Recherche de la Conférence Générale, a collecté des données dans les treize Divisions de l’Église Adventiste à travers le monde. Professeur Elizabeth Role et son équipe ont collecté les données de la SID. Un total de 5.488 membres de l’Église dans 11 Unions a participé dans l’étude. Les participants variaient de 15 ans ou plus jeunes à 80 ans ou plus âgés, et tous les niveaux de scolarité ont été représentés, de l’école primaire aux études professionnelles ou de troisième cycle. Il est intéressant de noter que 16 % des participants avaient rapporté d’avoir une forme d’incapacité.

Communication interculturelle

Dans le cadre du GCMS 2017-2018, on a demandé aux membres de la SID de répondre à cette déclaration : « Mon église locale a la capacité de communiquer en franchissant les barrières culturelles, de clans, de groupes ethniques, et de religions. » Environ trois sur cinq (62 %) des participants étaient d’accord avec cette déclaration d’une manière ou d’une autre, tandis qu’un autre 22 % ont admis qu’ils n’étaient pas sûrs. Malheureusement, 16 % des participants n’étaient pas d’accord que leur église employait efficacement des modes de communications interculturelles. Étant donné que les questions relatives aux problèmes raciaux ont été des questions historiques, il n’est pas surprenant que l’Église aie du mal à surmonter les années de préjugé et d’ethnocentrisme tenaces. Cependant, nous savons que l’évangile est pour tout peuple de partout pour toujours. Alors, en dépit du passé de la SID, la Division doit faire des efforts en vue de mieux communiquer et, en fin de compte, unir « toute nation, toute tribu, tout peuple et toute langue » (Ré. 7 : 9 LSG).

Formation sur la résolution des conflits

On a également demandé aux membres de la SID si leur église locale offrait des courses de formation sur la résolution de conflit et la réconciliation. A peu près trois sur cinq (59 %) des participants étaient plus ou moins d’accord que leur église offrait une telle formation. Cependant, presqu’un quart (23 %) n’était pas sûr, et 17 % n’étaient pas d’accord qu’une telle formation existait dans leur église locale. Encore une fois, ceci devrait servir comme un appel à l’action pour la direction de la SID. L’Église doit chercher à enseigner les aptitudes (c.-à-d. de résolution de conflits et la réconciliation) que les membres n’auraient pas appris autrement —même s’ils vont contre la culture et la « norme. »

Le péché provoque des blessures que le Christ seul peut guérir. Les plus profondes les blessures, plus que l’on a besoin de Sa main guérissante. Bien que l’accord sur ces deux questions fût plus élevé dans la SID en comparaison avec l’échantillon totale, il est encore inquiétant qu’il y a certaines congrégations dans cette Division qui ne se concentrent pas sur ces questions. Elles peuvent être préoccupées par des choses non moins importantes. Cependant, si 38–40 % des participants de l’étude n’étaient pas sûrs ou n’étaient pas d’accord que leur église communiquait effectivement face aux barrières cultures ou ethniques ou qu’elle n’offrait pas de formation sur la résolution des conflits, cela devrait être adressé. Il serait intéressant de comparer ces résultats contre une prochaine étude. L’Église Adventiste doit faire tout son possible d’apporter la paix, la guérison, et la réconciliation à tout peuple, y compris dans la région du monde tel que la SID.

Pour en savoir plus sur la Division du Sud de l’Afrique et de l’Océan Indien, cliquez ici : https://sidadventist.org

Pour d’autre découverts intéressants sur cette Division de l’Étude Globale des Membres d’Église 2017–2018, veuillez voir le Rapport de la SID GMCS 2017–2018.

Pour en savoir plus de l’échantillon totale du GCMS 2017–2018, veuillez voir le Rapport de Méta-Analyse.


Crée en collaboration avec l’Institut de Ministère d’Église

Publié par ASTR le 18-8-2021.