Plus de bonheur à donner qu’à recevoir

Nouvelles décembre 3, 2024

Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. – Actes 20 : 35 LSG

Dieu fournit tout ce dont nous avons besoin ; tout ce qu’il demande en retour, c’est que nous lui donnions une partie de ce qu’il nous donne. Bien sûr, une part importante de la dîme et des offrandes est destinée à aider les travailleurs de Dieu à partager l’Évangile avec le monde et à prendre soin des membres de son église, mais saviez-vous que c’est également bon pour votre santé, tant mentale que physique ?

Un article du Centre Deloitte pour le leadership étique de Notre Dame, intitulé « It (literally) pays to be generous [La générosité est (littéralement) payante] » rapporte qu’après avoir analysé des centaines d’études, les chercheurs ont découvert que « les personnes qui sont “otherish” [s’intéressent aux autres] plutôt qu’égoïstes ont tendance à vivre plus longtemps, par exemple. Elles connaissent également des niveaux de bien-être plus élevés, une meilleure estime de soi, des émotions plus positives et des relations plus solides ». Une autre étude analysant des données provenant des États-Unis et d’Europe a révélé que « les personnes généreuses ont un corps, un esprit et des relations plus sains et, à long terme, elles gagnent plus d’argent que les personnes égoïstes ». [1]


Afin de donner à l’Église une idée de l’opinion des membres sur la remise de la dîme et des offrandes, l’Étude globale de membres de l’Église (GCMS) a posée aux membres des questions sur leurs habitudes et leurs attitudes en matière de dons.

En 2018, une seule question a été posée sur la fréquence à laquelle les membres donnaient « une somme d’argent significative pour aider d’autres personnes ». Douze pour cent des membres ont déclaré ne jamais donner d’argent ; 17,9 %, rarement ; 25,3 %, parfois ; 17,2 %, parfois/souvent ; et 27,5 %, souvent.

GCMS 2018

En 2023, les questions de l’Étude ont été élargies pour permettre à l’Église de mieux comprendre l’attitude des membres à l’égard des dons.

Lorsqu’on leur a demandé à quelle fréquence ils donnaient une « somme d’argent importante », les chiffres de 2023 étaient très similaires à ceux de 2018 : 11,3 % ont répondu « jamais », 18,3 % « rarement », 24,2 % « occasionnellement », 19,3 % « fréquemment », et 26,9 % « souvent ».

GCMS 2023

Il a également été demandé aux membres s’ils pensaient que Dieu exigeait encore que chacun retourne la dîme. Seuls 1,9 % n’étaient pas du tout d’accord, 2,5 % n’étaient pas d’accord et 5,6 % n’étaient pas sûrs, tandis que 29,5 % étaient d’accord et 60,4 % étaient tout à fait d’accord pour dire que Dieu exige encore que nous rendions notre dîme —ce qui représente près de 90 % des membres qui croient que la dîme est encore exigée par Dieu.

GCMS 2023

L’Étude a également évalué la manière dont les gens retournent leur dîme. La plupart des membres, 74,2 %, retournaient la dîme en la marquant comme « dîme », soit sure une enveloppe de dîme traditionnelle, soit lors d’un don électronique ; 7,7 % la mettaient simplement dans le plat d’offrande sans indiquer qu’il s’agissait de la dîme ; 10,8 % ont dit qu’ils donnaient leurs dix pour cent comme ils l’entendaient ; et 6,9 % ont admis qu’ils ne retournaient pas du tout la dîme. Un très faible pourcentage de 0,4 %, uniquement dans la Union de Mission Chinoise (CHUM), a déclaré utiliser une méthode différente. Si pratiquement les trois quarts des membres de l’Église rendent la dîme en tant que dîme, cela signifie qu’un membre sur quatre ne rend pas la dîme biblique telle que l’Église l’enseigne ; il y a donc place à l’amélioration dans ce domaine.

GCMS 2023

La croyance fondamentale 21 de l’Église Adventiste du Septième Jour concerne la gestion chrétienne de la vie. Elle nous rappelle que Dieu a fait de nous des économes de la terre et de ses ressources, et qu’il est de notre responsabilité de nous assurer que nous les utilisons correctement. Nous « reconnaissons ses droits de propriété » sur le monde et tout ce qu’il contient en le servant fidèlement et en lui rendant une partie de ses dons pour soutenir son œuvre. « Gérer notre vie en chrétiens est un privilège que Dieu nous accorde afin de nous faire grandir dans l’amour et de nous aider à vaincre l’égoïsme et la convoitise. L’économe honnête se réjouit des bénédictions accordées à ses semblables comme fruit de sa fidèle gestion. » [2] Donner sa dîme et ses offrandes est une situation gagnant-gagnant : l’Église en bénéficie en étant capable de soutenir les pasteurs et les évangélistes pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, et nous en bénéficions en menant une vie plus saine, plus heureuse et plus épanouie.


Vous pouvez accéder au rapport complet ici.

Réalisé en collaboration avec l’Institut du Ministère de l’Église.

Publié par ASTR le 03/12/2024


[1] Beasley, Brett. n.d. “It (Literally) Pays to Be Generous.” Notre Dame, IN: Notre Dame Deloitte Center for Ethical Leadership, paras. 1, 2. Accessed November 13, 2024. https://ethicalleadership.nd.edu/news/it-pays-to-be-generous/.

[2] General Conference of Seventh-day Adventists. 2020, 2024. “What Adventists Believe About Biblical Stewardship: Belief 21: Stewardship.” https://www.adventist.org/stewardship/.