L'appel et le coût : Le sacrifice de famille et le soutien des dirigeants de l’Église Adventiste

Nouvelles décembre 14, 2022

«… et je fais cela à cause de l’Evangile afin d’avoir part à ses bénédictions. » – 1 Corinthiens 9 : 23 (SG21).

« Je vous encourage donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de l’appel que vous avez reçu. » Éphésiens 4 : 1 (SG21).

Il est indéniable que le travail dans le ministère, quelle que soit sa capacité, doit être basé sur un appel de Dieu. C’est cet appel qui soutient les dirigeants dans les moments difficiles et les encourage dans les moments positifs.

La 2e Étude sur la direction de l’Église, commandée par la Conférence Générale et menée par le Bureau des Archives, Statistiques et Recherche en 2017–2018, a examiné les différents aspects et expériences d’être un administrateur d’Église. Cette étude a été menée dans 15 organisations différentes, y compris les 13 Divisions mondiales et la Conférence Générale. (Il convient de noter que moins de 1 % des participants provenait de la Division Nord-Américaine.)

L’appel

L’équipe de recherche a rapporté qu’une majorité (67 %) des dirigeants adventistes estimaient qu’ils étaient efficaces dans leur rôle, tandis qu’un autre 18 % ont rapporté qu’ils étaient modérément efficaces. De plus, la plupart (84 %) des dirigeants de l’Église estimaient que leurs dons spirituels étaient utilisés dans une grande ou très grande mesure dans leur rôle actuel au sein de l’Église. Ces chiffres sont rassurants car ils indiquent que de nombreux dirigeants adventistes travaillent dans des domaines pour lesquels ils sont appelés et doués.

On a également interrogé les dirigeants de l’Église Adventiste sur leur relation avec Jésus. Une vaste majorité (85 %) a déclaré avoir une relation proche ou très proche avec Jésus. C’est une bénédiction qu’un si grand pourcentage des dirigeants de l’Église Adventiste aient accordé la priorité à leur relation avec Jésus ; il est encourageant qu’ils se sentent si profondément liés à Lui.

Le coût

On ne peut cependant pas nier que le fait de travailler dans un poste ministériel à un coût. L’Étude sur la direction de l’Église 2017–18 a demandé aux dirigeants de l’Église quels étaient certains des coûts qu’ils avaient subis. Un dirigeant sur cinq (20 %) a déclaré que sa famille a souffert dans une grande ou très grande mesure à cause de son implication dans le ministère. Plus d’un tiers (36 %) a indiqué que sa famille avait souffert dans une mesure modérée. Ainsi, la majorité (56 %) des dirigeants de l’Église a déclaré que sa famille a souffert à cause de leur ministère à un degré large, très large ou modéré. Le 44 % restant des dirigeants ont noté que leur famille a souffert dans une faible ou très faible mesure.

Même si les familles peuvent souffrir « à titre de l’appel, » il y a de bonnes nouvelles. Lorsqu’on a demandé aux dirigeants de l’Église dans quelle mesure leur famille les soutenait dans leur ministère, presque tous (96 %) ont répondu que leur famille les soutenait dans une grande ou une très grande mesure. Quelle bénédiction d’avoir des familles qui tiennent compte de l’appel de Jésus et, par conséquent, offrent soutien et encouragement !

Ça en vaut la peine !

Bien que ceux qui occupent des postes de direction de l’Église subissent souvent le coût de l’implication dans le ministère, il est clair que l’appel de Jésus l’emporte sur les inconvénients et les épreuves de ce monde. Lorsque les membres de la famille apportent leur soutien aux dirigeants de l’Église, cela allège leur fardeau et rend le service au Royaume d’autant plus doux. Est-ce que l’appel l’emporte sur le coût ? Absolument !

Pour voir la présentation complète, rendez-vous sur https://www.adventistresearch.info/wp-content/uploads/GC-Leadership-Survey-Presentation.pdf


Créé en collaboration avec l’Institut du Ministère de l’Église

Publié par ASTR le 14-12-2022