Guérir les maladies et chasser les mauvais esprits

Nouvelles novembre 5, 2024

« Éternel, mon Dieu ! J’ai crié à toi, et tu m’as guéri. » (Psaumes 30 : 3, LSG)

Lorsque Jésus a envoyé ses disciples dans le monde pour prêcher l’Évangile, il leur a également donné le pouvoir de guérir les malades et de chasser les démons. En tant qu’adventistes du septième jour, nous prenons le message de la santé au sérieux. Nous encourageons nos membres à adopter un mode de vie sain pour prévenir les maladies et nous mettons à disposition des hôpitaux et des cliniques pour soigner les personnes (membres de l’Église et grand public) qui sont tombées malades.

Cependant, tout en encourageant l’utilisation de remèdes naturels dans la mesure du possible, nous soulignons également l’importance d’un traitement fondé sur des preuves. Les Règlements de travail de la Conférence Générale demande aux institutions de santé dénominationelles « de ne promouvoir que les pratiques fondées sur la Bible ou l’Esprit de Prophétie, ou les méthodes de prévention, de traitement et de maintien de la santé fondées sur les preuves. L’expression « fondées sur des preuves » veut dire qu’il existe un ensemble accepté de preuves examinées par des pairs et statistiquement significatives qui élèvent la probabilité d’efficacité à un niveau scientifiquement convaincant. » (Règlements de travail de la Conférence Générale 2023–2024, p. 387)

Malheureusement, il y en a beaucoup qui prétendent « guérir » la maladie d’une manière qui n’est soutenue ni par les principes bibliques ni par les preuves scientifiques. Ellen White a écrit que « Les défenseurs de presque toutes les formes de spiritisme prétendent avoir le pouvoir de guérir les malades. Ils attribuent ce pouvoir à l’électricité, au magnétisme, aux prétendus “remèdes sympathiques” ou force latente que possède l’esprit humain. Et il y a bien des gens, même dans nos sociétés de tradition chrétienne, qui vont consulter ces guérisseurs, au lieu de se confier dans la force du Dieu vivant et dans la compétence de médecins chrétiens qualifiés. » (Évangéliser, p. 542)

L’Étude globale de membres de l’Église a demandé aux membres s’il était acceptable que les chrétiens aillent voir des sorciers ou des guérisseurs spirituels pour obtenir une guérison ou une protection contre la maladie. En 2023, 70 % des membres n’étaient pas du tout d’accord, 9,7 % n’étaient pas d’accord, 4,3 % n’étaient pas sûrs, 7,1 % étaient d’accord et 8,8 % étaient tout à fait d’accord avec la déclaration.

En 2018, 70,1 % n’étaient pas du tout d’accord, 11,6 % n’étaient pas d’accord, 5 % n’étaient pas sûrs, 6,1 % étaient d’accord et 7,2 % étaient tout à fait d’accord. Les chiffres entre 2018 et 2023 sont similaires, mais il y a une légère tendance à se détourner de l’accord avec la déclaration.

Si l’on ventile par Division, on constate qu’en 2023, les régions qui croient le plus que les chrétiens peuvent aller voir des sorciers et des guérisseurs spirituels sont la Division de l’Asie du Sud (SSD), où 32,6 % des membres étaient d’accord ou tout à fait d’accord ; la Division du Pacifique Sud (SPD), où 30,8 % des membres étaient d’accord ou tout à fait d’accord ; et la Division de l’Asie-Pacifique Sud (SSD) où 29,8 % des membres étaient d’accord ou tout à fait d’accord.

En 2018, dans la Division de l’Asie du Sud (SUD), 31 % des membres étaient d’accord or tout à fait d’accord que les chrétiens peuvent aller voir des sorciers et des guérisseurs spirituels ; dans la Division de l’Asie-Pacifique Sud (SSD), 24,8 % des membres étaient d’accord ou tout à fait d’accord ; et 15,6 % des membres étaient d’accord ou tout à fait d’accord dans la Division de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WAD) et dans la Division de l’Afrique centrale et orientale (ECD).

L’Étude globale de membres de l’Église a également demandé aux membres si la prière au nom de Jésus était le seul moyen de vaincre les puissances maléfiques et les esprits démoniaques. Là encore, les chiffres restent cohérents entre les deux enquêtes, avec une légère tendance à ne pas être d’accord avec l’affirmation.

En 2023, 66,4 % étaient tout à fait d’accord, 25,2 % étaient d’accord, 4,3 % n’étaient pas sûrs, 1,9 % n’étaient pas d’accord et 2,2 % n’étaient pas du tout d’accord. En 2018, 66,8 % étaient tout à fait d’accord, 23,1 % étaient d’accord, 5,6 % n’étaient pas sûrs, 2,0 % n’étaient pas d’accord et 2,5 % n’étaient pas du tout d’accord.

Si l’on ventile par Division, on constate qu’en 2023, les régions où la plupart des membres n’étaient pas d’accord avec le fait que le seul moyen de vaincre les puissances maléfiques et les esprits démoniaques est de prier au nom de Jésus étaient la Division Transeuropéenne (TED), où 10,7 % des membres n’étaient pas d’accord ou pas du tout d’accord avec cette déclaration ; l’Union de Mission Chinoise (CHUM), où 7,2 % n’étaient pas d’accord ou pas du tout d’accord ; et la Division de l’Asie-Pacifique Sud (SSD), où 6,2 % n’étaient pas d’accord ou pas du tout d’accord.

En 2018, deux des trois Divisions les plus en désaccord étaient différentes : dans la Division de l’Asie-Pacifique Sud (SSD), 5,9 % des membres n’étaient pas d’accord ou pas du tout d’accord avec la déclaration ; dans la Division de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WAD), 5,3 % n’étaient pas d’accord ou pas du tout d’accord ; et dans la Division du Sud de l’Afrique et de l’Océan Indien (SID), 4,7 % des membres n’étaient pas d’accord ou pas du tout d’accord.

The majorité des membres de l’Église à travers le monde sont d’accord avec les enseignements de l’Église qui s’opposent à ce que l’on se fie aux sorciers et aux guérisseurs spirituels. Il croient au pouvoir du nom de Jésus Christ pour vaincre les puissances du mal. Cependant, il reste un petit pourcentage de membres, dans différentes cultures disséminées à travers le monde, qui n’ont pas pleinement accepté la bonne nouvelle selon laquelle la véritable libération des esprits mauvais ne peut être trouvée que par l’amour et la puissance de Jésus-Christ, et un pourcentage nettement plus important qui ne comprend pas clairement comment les principes bibliques peuvent aider à se protéger de la maladie et, lorsqu’ils sont suivis par du personnel médical scientifiquement formé, peuvent nous aider à nous rétablir de la maladie.

« Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. » (Luke 9 : 1–2, LSG) Tel devrait toujours être notre principe biblique directeur.

Vous pouvez accéder au rapport complet ici.


Réalisé en collaboration avec l’Institut du Ministère de l’Église.

Publié par ASTR le 05/11/2024.