Bonheur et satisfaction de vie : Un regard sur les données par Division

Nouvelles février 15, 2023

Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu ! – Psaume 144 : 15 (SG21)

Tu me fais connaître le sentier de la vie ;

Il y a d’abondantes joies dans ta présence,

Un bonheur éternel à ta droite. – Psaume 16 : 11 (SG21)

Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Depuis des années, les chercheurs tentent de répondre à cette question. Le bonheur est-il centré sur un sens fort de soi, une carrière réussie ou un bon salaire ? Ceux qui ont grandi dans des maisons d’amour sont-ils plus heureux à l’âge adulte ? Est-ce que la souplesse et l’adaptabilité rendent quelqu’un plus heureux ? Les gens heureux sont-ils impliqués dans la communauté ? Tout cela se résume-t-il à notre prédisposition génétique et psychologique ?

Tendances mondiales du bonheur

Dans un blog précédent (https://www.adventistresearch.info/fr/are-adventists-happy-and-grateful-people/), nous avons posé la question, « Les adventistes sont-ils un peuple heureux et reconnaissant ? » L’Étude mondiale de membres de l’Église de 2017–2018 (GCMS 2017–18) a demandé aux membres, en prenant toutes les choses ensemble, d’évaluer leur bonheur sur une échelle de quatre points : pas du tout heureux, pas très heureux, plutôt heureux ou très heureux. Les données mondiales ont révélé qu’une majorité (88 %) des membres ont déclaré être heureux, environ 45 % parmi eux étant plutôt heureux et 44 %, très heureux.* Seul un faible pourcentage (2 %) a admis qu’ils n’étaient pas du tout heureux.

Lorsque les données ont été croisées par Division, il a été révélé que la Division de l’Asie-Pacifique Sud (SSD) avait le pourcentage le plus élevé de ceux qui ont déclaré être « très heureux » (57 %), suivis de près par ceux de la Division de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WAD ; 54 %). Il est toutefois intéressant de noter que la WAD a également enregistré le deuxième pourcentage le plus élevé (3,5 %) de membres qui n’étaient pas du tout heureux, légèrement dépassé de peu par la Division de l’Afrique centrale et orientale (ECD ; 3,6 %).

Notamment, une forte majorité de membres de l’Église dans toutes les Divisions (84 % et plus) se sont estimés plutôt heureux ou très heureux. C’est une découverte importante concernant les Adventistes du septième jour à travers le monde. Alors que les scores sur le bonheur dans la plupart des Divisions se situaient entre 87 % et 91 %, dans deux Divisions –l’Asie-Pacifique Nord (NSD) et la Nord-Américaine (NAD)— les scores sur le bonheur sont montés à 93 %.  

Satisfaction de vie

Notre blog précédent a également examiné comment les membres ont évalué la satisfaction avec leur vie. On leur a demandé d’imaginer une échelle qui représentait leur vie avec 0 étant le pire et 10 étant le meilleur. On leur a ensuite demandé à quel échelon de l’échelle ils pensaient que leur vie était actuellement. À l’échelle mondiale, près de la moitié (45 %) parmi eux ont classé leur vie à 8 ou plus et 13 % ont classé leur vie à 10, ce qui signifie qu’ils ne pouvaient pas imaginer que leur vie s’améliorerait un jour. Un autre 45 % a classé leur vie de 5 à 7. Environ une personne sur dix (11 %) a classé sa situation de vie actuelle à 4 ou moins.

Lorsque ces données ont été croisées par Division, près d’un participant sur quatre (24 %) de la Division du Pacifique Sud (SPD) a classé sa situation de vie actuelle à 10. Ce nombre est notablement plus élevé que celui de toute autre Division dans le monde ! Près de trois participants sur cinq (60 %) de la Division Interaméricaine (IAD) ont classé leur vie à 8 ou plus, suivie par la SPD (56 %). Soixante-et-un pour cent des participants de la Division de l’Asie du Sud (SUD) ont classé leur vie de 5 à 7, suivis par la Division Eurasienne (ESD) (55 %).

Il convient de noter que le GCMS 2017–2018 n’a pas examiné la (les) raison(s) pour laquelle (lesquelles) les notes de bonheur ou les échelons étaient inférieurs dans aucune Division.

Quelles pourraient être les raisons de ces classements si bas dans certaines Divisions ? Ces membres de l’Église sont-ils dans une situation économique difficile ? Connaissent-ils des problèmes familiaux ou une rupture spirituelle ? Se sentent-ils seuls face à leurs défis ? Peut-être que leurs objectifs et leurs rêves ne sont pas atteints ou sont hors de portée ?

Des recherches ont montré que le bonheur ne dépend pas de l’ampleur de nos capacités ni des difficultés de notre vie. Le bonheur dépend de notre gratitude pour ce que nous avons et de notre satisfaction envers les personnes qui nous entourent. Faisons-nous confiance à Dieu dans nos situations de vie ? Demandons-nous Son conseil pour faire Sa volonté ? Soutenons-nous nos frères et nos sœurs dans des situations difficiles ? Sommes-nous disponibles lorsque Dieu nous demande d’être un secours ?

Bien qu’il y ait de nombreux facteurs qui peuvent influencer nos émotions et nos sentiments de bonheur, il est important que nous, en tant qu’une Église, gardions les yeux fixés sur Jésus – « qui fait naître la foi et la mène à la perfection » (Hébreux 12 : 2, SG21), la seule source de vrai bonheur et de joie.

Vous pouvez trouver plus d’informations sur l’échantillon total ici dans le rapport de méta-analyse.

Vous trouverez ici une répartition plus détaillée de l’échelle du bonheur par Division


Créé en collaboration avec l’Institut du Ministère de l’Église.

Publié par ASTR le 15/02/2023


* Les sous-totaux donnent 89 % dû à l’arrondi des fractions.